REPORTAGE. « Tout pour la lumière » sur Netflix : dans les coulisses du feuilleton coproduit

REPORTAGE. « Tout pour la lumière » sur Netflix : dans les coulisses du feuilleton coproduit

13 juin 2025 0 Par Yannick Deslandes


« Faire danser et chanter le quotidien des gens », c’est la mission que se donne la production de Tout pour la lumière , nouveau feuilleton à découvrir le 16 juin sur TF1 et dès ce vendredi 13 juin sur Netflix. On y suit le quotidien de jeunes talents de la danse et du chant, coachés au sein du centre artistique « Studio Lumière ». Victoria (Joy Esther), ancienne chanteuse pop qui a connu un succès éclair dans sa jeunesse, décide de revenir dans sa ville natale pour rester au chevet de sa mère malade (Isabel Otero), qui n’est d’autre que la directrice du Studio.

Au menu, ce sont 90 épisodes de 25 min qui attendent les téléspectateurs de TF1 et les abonnés de Netflix pour cette première saison. Pour créer cette série fleuve, la production n’a pas hésité à mettre les bouchées doubles en multipliant les décors et les lieux de tournage. Pendant près de deux mois, jusqu’à 90 techniciens se sont relayés pour bâtir la scénographie. « Parfois, il y a trois équipes qui tournent en même temps, raconte l’acteur breton Gwendal Marimoutou, qui incarne un des jeunes étudiants mis en lumière par la série. On tourne un demi-épisode par jour, le rythme est très intense. »

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Un tournage ancré localement

C’est à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), petite ville en bord de mer située à quelques kilomètres de Marseille, que le « Studio Lumière » s’est installé. Un nom qui prend tout son sens : ici, à La Ciotat, se trouve le plus ancien cinéma encore en activité au monde, où a été projeté L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat (1896), tout premier film réalisé par les frères Lumière. Quelques rues plus loin, l’imposant bâtiment au style industriel qui abrite l’école de danse n’est autre que l’ancien cinéma « Lumière », fermé en 2023 pour raisons budgétaires, après 110 ans de bons et loyaux service.

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Décors \

Situé sur la tranquille petite place Evariste Gras, l’école des talents fait face aux habitués du « Bar à tine », qui profitent des premiers rayons du soleil en terrasse. Un plaisir de courte durée : le reste de la semaine, la place est réservée au tournage de la série. Pour l’occasion, l’établissement change d’identité et devient « Comète », un café au style bobo, revisité avec une décoration chic et moderne. « On ne voulait pas isoler le tournage, il s’inscrit pleinement dans la ville » explique Céline François, productrice de la fiction. Et si l’on se penche plus attentivement sur les arbres qui protègent les flâneurs de la chaleur provençale, on remarque que dans leur feuillage est drôlement épais. « On a rajouté des fausses feuilles pour densifier la végétation, astuce de tournage ! » s’amuse l’équipe du feuilleton.

Non loin de là, une scène se prépare à la coloc’. De la même manière qu’ Emily in Paris débarque dans une « chambre de bonne » de 50m² avec vue sur tout Paris, cette colocation de cinq étudiants de la formation est loin des studios de 9m² du Crous. Logée dans les anciens bureaux de la mairie, cette maison perchée sur les hauteurs de la ville est dotée d’un vaste jardin, le tout avec vue sur la mer. Au-delà de la fiction, l’ambiance de « colonie de vacances » qui règne entre les jeunes acteurs du casting est-elle bien réelle ? « C’est génial, on est toujours les uns chez les autres, on a tous les doubles des clefs de nos chambres », ajoute Gwendal Marimoutou, réjouit par l’esprit de troupe qui les unit.

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Décor étalé sur 700m², une centaine de figurants…

En réalité, une grande partie du tournage de l’intérieur de l’école se déroule à Marseille, aux studios de la Belle de Mai, où se tourne aussi Plus belle la vie. On y découvre un décor grand de 700 m², avec la fameuse salle de danse trônant au cœur de l’école. Les miroirs baignent la pièce de lumière, le sol est un véritable parquet pensé pour amortir les pas de danse, et la décoration est soignée, presque un peu trop propre. « Certains tableaux décoratifs ont été créés avec de l’IA », précise Martin Berléand, directeur de production.

photo amaya carreté (tess) dans le studio de danse.  ©  ©olivier martino / capa picture

Amaya Carreté (Tess) dans le studio de danse. ©Olivier Martino / Capa Picture

Les comédiens s’apprêtent à entrer sur le plateau, et ont droit à de dernières retouches maquillage. « Silence sur le plateau ! » lance le réalisateur. Dans les couloirs, les figurants fourmillent et s’attellent à leurs tâches quotidiennes. « Nous avons recruté une centaine de figurants par semaine », explique le directeur de production. Et d’ajouter : « 80 % des employés sont des locaux, on voulait avoir un ancrage dans la région ».

La Provence-Alpes-Côte d’Azur est devenue un riche bassin d’emploi qui s’est forgé un véritable savoir-faire en matière de quotidienne télévisée. « J’espère que les Marseillais et les Ciotadens seront fiers de ce qui se tourne chez eux, et qu’on pourra compter sur leur soutien », conclut Gwendal Marimoutou. Verdict dans quelques jours. En attendant, il est désormais possible de découvrir la chanson du générique, disponible sur toutes les plateformes depuis le 2 juin.

Sur Netflix le 13 juin, à 9 h 01 puis sur TF1 le 16 juin, à 18 h.

 

Consulter la Source : cannes.maville.com

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