Affrontements violents : Mise en examen de quatre policiers de la Bac à Marseille
21 juillet 2023
Mise en examen de quatre policiers soupçonnés de violence à Marseille
Quatre policiers sont soupçonnés d’avoir violemment frappé un jeune homme à Marseille, lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel. Ils ont été mis en examen, dont l’un a été placé en détention provisoire. Une information judiciaire avait été ouverte le 5 juillet pour violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours. Huit fonctionnaires de police ont été placés en garde à vue et quatre d’entre eux ont été présentés au juge d’instruction pour leur mise en examen. Une enquête parallèle a également été ouverte par l’IGPN.
Un témoignage accablant
La victime, Hedi, un jeune homme de 21 ans, a été blessée et hospitalisée dans la nuit du 1er au 2 juillet. Il a témoigné dans le journal La Provence, affirmant avoir été passé à tabac par un groupe de policiers de la brigade anticriminalité (Bac) après avoir reçu un tir de LBD dans la tempe. Ces violences ont eu lieu alors que Marseille était en proie aux émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, un adolescent tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre.
Une autre enquête en cours à Marseille
Le parquet de Marseille a annoncé l’ouverture d’une autre enquête sur la mort d’un jeune homme de 27 ans, probablement causée par un projectile de type flash-ball. Mohamed Bendriss est décédé après avoir fait un malaise alors qu’il circulait en scooter dans le centre-ville de Marseille au cours de la même nuit du 1er au 2 juillet. L’autopsie a révélé une trace sur sa poitrine qui pourrait correspondre à un tir de LBD. L’IGPN a également été saisie dans cette affaire.
Des mesures prises pour lutter contre les violences policières
Cette affaire de violences policières à Marseille soulève une fois de plus la question de la nécessité de prendre des mesures pour lutter contre de tels actes. La mise en examen de ces quatre policiers et leur placement en détention provisoire montre une volonté de la justice de faire toute la lumière sur cette affaire. L’enquête parallèle menée par l’IGPN est un autre signe de la prise au sérieux de ces accusations.
La société doit réagir
Il est important que la société dans son ensemble réagisse face à de tels agissements. Les violences policières ne peuvent pas être tolérées et des mesures doivent être prises pour prévenir de tels actes à l’avenir. Il faut que la confiance entre la police et la population soit rétablie et que les abus de pouvoir soient sanctionnés.
En conclusion, la mise en examen de ces policiers soupçonnés de violence à Marseille est un pas dans la bonne direction pour lutter contre les violences policières. Il est essentiel que la justice fasse son travail et que des mesures soient prises pour prévenir de tels actes à l’avenir. La société doit également prendre conscience de l’importance de réagir face à de tels agissements afin de rétablir la confiance entre la police et la population.
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