
Analyse des origines des mauvaises odeurs dans les quartiers urbains
24 février 2024
Relevés d’odeurs suspectes à Nice : où en est-on ?
Si les relevés ne montrent pas de niveaux différents sur les polluants observés, l’observatoire AtmoSud a toutefois pu déterminer avec une certaine précision la zone géographique d’où seraient parties ces odeurs.
Détails des premiers relevés
Une première étape pour déterminer l’origine des odeurs suspectes à Nice? L’observatoire de la qualité de l’air AtmoSud a révélé ce vendredi 23 février les résultats de premiers relevés qui ont été effectués il y a dix jours, dans l’espoir de déterminer d’où proviennent les odeurs qui ont fortement dérangé les habitants de plusieurs quartiers niçois.
Le 12 février dernier, 70 signalements de ces odeurs avaient été effectués. Dès le lendemain, AtmoSud avait entrepris de réaliser des relevés dans les quartiers Cimiez, Libération, Rimiez, ainsi qu’à proximité de l’hôpital Pasteur.
Résultats des relevés
Ces relevés devaient permettre d’identifier d’éventuels polluants, notamment du sulfure d’hydrogène qui serait à l’origine de l’odeur « d’oeuf pourri » décrite lors des signalements. Les analyses devaient également permettre d’identifier du benzène, de l’éthylbenzène, du toluène et du xylène.
Toutefois, « les premiers résultats des prélèvements sur 24 heures réalisés le 13 et 14 février, ne montrent pas de niveaux différents que les niveaux de fonds relevés sur le point témoin à l’Escarène (quartier non touché pour les nuisances) », indique AtmoSud sur son site. L’observatoire précise que d’autres analyses « sont en cours » en laboratoire.
Localisation des émissions
De son côté, la ville de Nice n’a pas non plus d’indication sur l’origine de ces odeurs. L’observatoire AtmoSud a toutefois réussi à déterminer la zone géographique d’où ont été émises ces odeurs.
Zone d’émission probable
AtmoSud détermine ainsi que la « zone d’émission la plus probable » se trouve au niveau de la commune de La Trinité, au nord-est de Nice, « à proximité de l’autoroute A8 ». Une probabilité que l’observatoire estime « entre 50 et 80% ».
Suspicions des habitants
De nombreux habitants soupçonnaient eux aussi une origine des odeurs dans ce secteur. Le comité de défense des intérêts du quartier de l’Abadie pointe notamment « une installation classée ICPE, qui travaille sur des enrobés », expliquait jeudi matin Didier Chouvy, président du comité.
Suite des investigations
La préfecture des Alpes-Maritimes avait par ailleurs indiqué le 13 février dernier qu’un contrôle avait été effectué sur le site SECA de La Trinité. « À ce stade, il ne peut être établi de lien de causalité entre les nombreux signalements réalisés et l’activité de cette entreprise », avait-elle précisé.
Le dispositif de surveillance mis en place par AtmoSud avait été maintenu jusqu’au 19 février. L’observatoire assure qu’il publiera prochainement le résultat d’analyses en cours.
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