Le cinéaste Mohammad Rasoulof implore un soutien solide pour les réalisateurs menacés

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture du 77e Festival de Cannes, le cinéaste Mohammad Rasoulof, qui a fui l’Iran, implore le cinéma mondial d’apporter un soutien fort aux réalisateurs menacés.

Inquiétude pour la sécurité des équipes en Iran

Dans un communiqué transmis à l’AFP, le réalisateur, condamné à plusieurs années de prison dans son pays, dit craindre pour la sécurité et le bien-être des équipes restées en Iran de son dernier film. Son film Les graines du figuier sauvage est en lice pour la Palme d’or, mais Rasoulof ne sait pas s’il pourra lui-même se rendre au Festival.

Un exil difficile pour le cinéaste

Le cinéaste de 51 ans, lauréat d’un Ours d’or à Berlin en 2020 pour Le diable n’existe pas, a choisi l’exil après avoir appris que sa peine de prison serait exécutée rapidement. Son passeport confisqué, il a dû quitter l’Iran secrètement. Rasoulof souhaite représenter un Iran plus proche de la réalité, loin de la censure.

Appel à la solidarité internationale

Rasoulof dénonce la répression brutale en Iran et la violation systématique des droits de l’homme par le régime en place. Il appelle la communauté cinématographique mondiale à soutenir les réalisateurs menacés : La liberté d’expression doit être défendue haut et fort. Il souligne l’importance du soutien pour permettre aux artistes de continuer leur travail vital malgré les pressions du gouvernement.

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