Une victoire pour One Voice

L’association One Voice se dit « satisfaite » de cette décision rendue ce mercredi 17 janvier par le tribunal judiciaire de Grasse.

Les orques restent à Antibes

Les orques restent pour le moment à Antibes. Deux jours après avoir obtenu l’assignation en justice de Marineland, l’association de protection des animaux One Voice se réjouit ce lundi 17 janvier de la décision du tribunal judiciaire de Grasse, d’interdire le déplacement des cétacés avant la fin de l’expertise indépendante.

Une amende pour non-respect de la décision

Une amende de 15.000 euros par jour et par orque sera adressé au parc d’Antibes en cas de non-respect de cette décision, pendant une durée de quatre mois, ajoute le tribunal.

« One Voice est satisfaite que le tribunal ait reconnu la nécessité de laisser les orques au sein du parc le temps de l’expertise, afin de permettre l’examen par les experts de la famille de cétacés. Cette décision était particulièrement attendue », écrit l’association.

Une expertise en cours

Cette expertise, qui dure déjà depuis plusieurs jours, avait été obtenue par One Voice auprès de la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Deux vétérinaires ont été nommés par la cour ainsi que des experts missionnés par la justice.

Un sanctuaire au large de la Nouvelle-Écosse?

One Voice avait en effet saisi ce lundi 15 janvier la justice par le biais d’un référé pour que l’audience ait lieu rapidement. Depuis l’exercice d’évacuation des cétacés, réalisé le mardi 9 janvier dernier, les associations craignaient que Marineland organise un vrai déplacement des orques d’un jour à l’autre.

Les trois orques du parc Marineland pourraient être vendues et transférées au Japon, en prévision de l’entrée en application de la loi contre la maltraitance animale, qui interdira à partir de décembre 2026 les spectacles de cétacés.

Plusieurs associations dénoncent cette décision du parc, qu’ils estiment dangereuse et stressante pour les animaux. Ils plaident pour l’envoi des orques dans un sanctuaire au large de la Nouvelle-Écosse afin de leur offrir une vie en dehors des bassins et en restant en famille.

Une plainte avait été déposée par les associations en octobre dernier, mais tout s’est accéléré en ce mois de janvier, où la menace de l’évacuation potentielle des orques du jour au lendemain planait sur les organismes.

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