Le rappeur Freeze Corleone dans la tourmente suite à une nouvelle polémique

Référence à l’attentat de Nice dans le titre « Haaland »

L’édile a annoncé ce vendredi 7 février son intention de porter plainte contre le rappeur pour son sous-entendu à propos de l’attentat mené en 2016 sur la Promenade des Anglais dans le titre Haaland. Le patron des Républicains estime pour sa part qu’il doit être poursuivi pour « apologie du terrorisme ».
Freeze Corleone mêlé à une nouvelle polémique. Le rappeur s’est attiré les foudres de Christian Estrosi, le maire de Nice, pour ses paroles dans un titre sorti ce vendredi 7 novembre.
Dans le deuxième couplet d’Haaland, morceau figurant sur le dernier album de l’Allemand Luciano, Freeze Corleone fait à demi-mot référence à l’attentat de Nice, en 2016. « En défense j’suis Kalidou, t’es Lenglet. Burberry comme un grand-père anglais. J’arrive dans l’rap comme un camion qui bombarde à fond sur la… », pose le rappeur. Si le membre du 667 ne conclut pas sa phrase, on devine aisément qu’il sous-entend « Promenade des Anglais », notamment en raison des deux rimes précédentes.

« Encore une provocation ignoble »

C’est en tout cas l’avis de Christian Estrosi, qui a rapidement posté un message sur son compte Threads. « Encore une provocation ignoble d’un rappeur qui utilise le drame du 14 juillet à Nice pour faire le buzz en instrumentalisant un attentat islamiste qui a fait 86 victimes dans notre ville », s’étrangle le maire de Nice.
Et de surenchérir: « C’est infâme. J’espère que ce morceau sera interdit par la justice ». L’édile de la ville azuréenne promet qu’il portera plainte « au nom du respect des victimes et de leurs familles ».

Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, a lui aussi fustigé sur X une « insinuation immonde »: « Une nouvelle étape vers l’infâme a été franchie par le rappeur Freeze Corleone. (…) 86 anges ont été fauchés par un barbare islamiste. Ce rappeur doit être poursuivi pour apologie du terrorisme! »

Controverses, enquête et interdictions

Freeze Corleone est un habitué des controverses. Certains textes tirés de son album La menace fantôme (LMF), paru en 2020, lui ont valu des accusations d’antisémitisme. Trois ans plus tard, il rappait dans l’Attaque des clones (ADC) « J’préfère être accusé d’antisémitisme que de viol comme Gérald Darmanin » ou encore « F*ck ces n*gros comme Christophe à l’OGC Nice ». Pour ces paroles, Universal France a fini par rompre son contrat avec Freeze Corleone. Le rappeur a également fait l’objet d’une enquête et d’interdictions de se produire dans certaines villes.

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