
La Tunisie fait face à une crise économique et politique qui ne cesse de s’aggraver
16 août 2023
Résumé :
En Tunisie, l’opposition au président Kaïs Saied est maintenant muselée. La police a arrêté le dirigeant du principal parti d’opposition, Rachid Ghannouchi, et a fermé les locaux du parti. La coalition d’opposition n’est plus autorisée à tenir des réunions et les médias sont également touchés par cette vague d’arrestations.
La population tunisienne est divisée, avec d’un côté les partisans du président Saied et de l’autre les familles des détenus, les défenseurs des droits de l’homme et les membres du Front de Salut National, une coalition d’opposition. Chaque groupe se rassemble devant le théâtre municipal pour exprimer son soutien à sa cause.
Rachid Ghannouchi, chef du parti Ennahdha, est une figure incontournable de la Tunisie post-révolution. Il a été arrêté en mars dernier et est toujours incarcéré. Ses avocats dénoncent un acharnement contre lui.
Depuis le coup d’État constitutionnel du président Saied en juillet 2021, la Tunisie vit dans un climat de répression. Les droits de la défense ne sont plus respectés, l’indépendance de la justice n’existe plus et la présomption d’innocence est bafouée.
Le président Saied, un ancien professeur de droit constitutionnel, a réécrit la constitution de 2014 et a obtenu son approbation par référendum. La Tunisie est ainsi devenue un régime présidentiel. Un nouveau Parlement a ensuite été élu, mais celui-ci semble tout acquis au président.
Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent cette situation et affirment que la démocratie en Tunisie est en danger. Les militants, les syndicalistes et les journalistes sont persécutés et marginalisés. La liberté d’expression est également menacée, avec des journalistes craignant de dire ce qu’ils pensent.
La pression policière s’exerce sur tous les citoyens, notamment sur les réseaux sociaux. La Tunisie a perdu cette année 27 places au classement de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.
Certains militants estiment que la solution viendra de la rue, tandis que d’autres préconisent une sortie de crise plus feutrée, en rassemblant l’ensemble de l’opposition dans le dialogue. Cependant, ils reconnaissent tous que l’expérience démocratique en Tunisie est un échec.
Malgré les difficultés, certains restent optimistes et estiment que les révolutions connaissent des hauts et des bas. La voie démocratique reste la meilleure solution pour reconstruire la Tunisie.
Source : France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur | Date : 2023-06-14 07:00:07 | Durée : 00:09:24
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C'est pire qu'avant.. et la misère augmente..les pénuries aussi..la liberté est encore men1cee pff..En fait la tunisie a rien gagné.. depuis le printemps arabe..c'est pire depuis que K saied a été élu et a les pleins pouvoirs. Je sais pzd ou ça va aller..
PS : c’est Kaïs Saïed et non pas Rais Saïed
Faudra revoir votre script lol
Tunisiens attentions au média surtout étranger ! Faite attention à ceux qui viennent tenter de vous imposer un modèle de presse soit disant libre, tout cela pour pouvoir mettre en place un moyen de contrôle sur votre gouvernement ! France 3 souhaitez vous que l'on parle de la situation française, de la presse des récentes décision de censurer des comiques et chroniqueur notamment de France inter tout cela pour avoir ris du gouvernement français ou du député louis boyard insulté sur une chaîne contrôlé par Bolloré ! l'audio-visuel public en France financé par le peuple est a la bote du gouvernement. Les journalistes tunisiens peuvent aller et venir dans la rue interrogée le peuple ce n'est pas le cas des journalistes de BFM par exemple.
Mdrrr, pire que sous Ben Ali! On a bien vite oublié la torture et les meurtres d'opposants…