les centrales hydroélectriques à l’arrêt pour les retraites

Les salariés d’EDF Hydraulique ont mené plusieurs actions pour protester contre le projet de réforme des retraites. Des usines ont été arrêtées pendant les pics de consommation la semaine dernière.

Les centrales hydroélectriques des Alpes-Maritimes à l’arrêt pour les retraites. Dans un communiqué, la CGT énergie du département a annoncé la mise à l’arrêt des centrales de Saint-Dalmas, Saint-Cassien et Roquebillière lors des pics de consommation la semaine dernière.

Une perte de 434,2 MW sur trois jours

Ces opérations, menées par les salariés d’EDF Hydraulique pour dénoncer le projet de réforme des retraites, ont généré une perte importante d’électricité mardi, mercredi et jeudi. Par exemple, mardi, l’arrêt des usines de Saint-Martin et Belvédère pendant les pics de consommation a occasionné « une perte de 66 mw », d’après la CGT Energie.

Au site de Saint-Cassien, les usines ont été mises à l’arrêt de 8 à 10 heures, là aussi au moment du pic de consommation, « occasionnant une perte de 31,6 MW ». Enfin, les usines de Saint-Dalmas ont été mises à l’arrêt le soir. La perte d’électricité a été estimée à « 116 MW » par le syndicat.

Mercredi, seule l’usine de Saint-Dalmas a cessé son activité lors des pics de consommation. Enfin jeudi, ces actions ont été menées dans les usines de Saint-Cassien et Saint-Dalmas.

Au total, ces actions ont occasionné une perte de 434,2 MW sur trois jours. « Ce genre d’actions impacte lourdement EDF puisque nos usines turbinent aux heures de pointe lorsque l’énergie se vend à des tarifs vertigineux », fait savoir le syndicat dans son communiqué.

« Aucune incidence pour l’ensemble des usagers »

Le syndicat CGT Energie affirme qu’à « l’instant T, cela n’a aucune incidence pour l’ensemble des usagers que ce soit sur les fourniture d’énergie ou bien sur leurs factures”.

Invité sur le plateau de BFM Nice Côte d’Azur le 31 janvier dernier, Patrick Santo – Secrétaire général de la CGT Energie 06 avait annoncé que ces actions étaient envisagées. « L’objectif, c’est de démontrer que le marché de l’énergie ne fonctionne pas », affirmait-il.