Marseille: Protest against police violence

En colère ne retombe pas dans un climat social explosif: manifestations sauvages et affrontements entre manifestants et CRS à Sainte-Souline

Le rassemblement qui a débuté devant la préfecture et qui s’est transformé en manifestations sauvages contre les violences policières a suscité de vives réactions. Des poubelles brûlées, des vitrines brisées, des tags et des barrières renversées ont marqué la soirée. La tension est montée d’un cran, et ce qui aurait dû être un rassemblement pacifique s’est transformé en un conflit violent entre manifestants et forces de l’ordre.

Des blessés sont à déplorer lors de ces affrontements, et cela soulève des interrogations. Pourquoi un rassemblement axé sur le partage de l’eau a-t-il provoqué de tels débordements ? Au lieu d’une manifestation pacifique, la situation s’est envenimée, avec des attaques contre un commissariat. Cette manifestation devant le commissariat du quatrième arrondissement a été dispersée par les forces de l’ordre, qui ont procédé à des interpellations.

Ces dégradations et cette violence envers la police sont condamnables sans équivoque. Une haine violente envers les forces de l’ordre s’est manifestée lors de cette attaque, ce qui est inacceptable. Pourtant, le rassemblement devant la préfecture avait commencé de manière pacifique, avec des forces de l’ordre et des manifestants qui se faisaient face dans le calme. Plus de 650 personnes, jeunes et retraités, se sont réunies pour dénoncer les violences policières. Cette mobilisation montre l’importance d’exprimer son désaccord et d’être présent, notamment pour ceux qui ne peuvent pas l’être physiquement, comme les personnes hospitalisées.

Des manifestants témoignent de violences policières lors de manifestations pacifiques. Ils affirment avoir été chargés et frappés par la police, qui les a insultés. La Ligue des droits de l’Homme, présente depuis le mouvement social des retraites, dénonce une augmentation des violences policières. Elle estime que nous sommes désormais bien loin de l’état de droit, et que des armes de guerre sont parfois utilisées pour réprimer les mouvements sociaux. Depuis janvier, 17 enquêtes ont été ouvertes par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour des suspicions de violences policières.

Il est urgent de mettre fin à cette spirale de violence et de restaurer un dialogue constructif entre les forces de l’ordre et les manifestants. Des mesures doivent être prises pour prévenir les débordements lors de manifestations et pour garantir le respect des droits fondamentaux de tous. Il est également essentiel que chaque citoyen condamne clairement ces actes de violence et fasse preuve de solidarité envers les victimes de violences policières. La justice doit être rendue de manière équitable et impartiale, pour rétablir la confiance dans notre système judiciaire.

En conclusion, il est primordial de faire preuve de responsabilité et de respect mutuel dans le cadre des manifestations. Les violences et les dégradations ne font qu’aggraver les tensions et empêchent toute possibilité de dialogue. Se rassembler pacifiquement, dénoncer les violences policières et soutenir les victimes est un moyen efficace de faire entendre sa voix et de lutter contre les abus.

Source : France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur | Date : 2023-04-01 13:45:59 | Durée : 00:01:48

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