Un incident pris très au sérieux

Le 10 octobre dernier, les élèves de l’école de Châteauneuf-Grasse ont vécu un moment de panique lorsqu’un enfant de 10 ans a brandi un vieux pistolet déchargé devant le portail de l’établissement. En plus de cette menace visuelle, l’enfant aurait proféré des menaces de mort envers un élève de CM2 âgé de 9 ans.

Face à cette situation grave, l’école a décidé de confiner les élèves en attendant l’intervention des forces de l’ordre. La maîtresse de la victime a réussi à désarmer le jeune garçon avant de mettre tous les élèves en sécurité. La police municipale, le PSIG de Grasse et les gendarmes de Roquefort-les-Pins sont rapidement intervenus.

Une enquête pour menace de mort avec arme a été ouverte et l’enfant a été remis à sa famille.

Une décision du parquet peu satisfaisante

Le parquet de Grasse a finalement décidé de classer l’affaire sans suite, en invoquant le « non-discernement du mineur ». Cette décision a suscité des interrogations quant à sa pertinence et à sa capacité à garantir la sécurité des autres élèves.

Le traumatisme persiste

L’élève menacé de mort n’est toujours pas retourné en classe depuis les faits. Il avoue être encore sous le choc et ressentir de la peur et du stress en repensant à l’incident.

Des mesures de sécurité à envisager

Face à cette situation, le maire de Châteauneuf-Grasse, Emmanuel Delmotte, se sent démuni. Il prévoit de réaliser un audit sur la sécurité de l’école et envisage des travaux pour rendre le portail d’entrée moins visible depuis la cour. Néanmoins, il exprime sa crainte que les écoles ressemblent de plus en plus à des prisons.

Conclusion

Cet incident a rappelé l’importance de la sécurité dans les écoles et a suscité de vives réactions de la part des autorités. Le traumatisme vécu par l’élève menacé de mort souligne l’impact profond de ce type d’incident sur les enfants. Il reste maintenant à déterminer si les mesures de sécurité actuelles sont suffisantes pour prévenir de tels événements à l’avenir.