Témoignage poignant : Denise Holstein, 97 ans, partage son expérience des camps d’Auschwitz

Témoignage poignant : Denise Holstein, 97 ans, partage son expérience des camps d’Auschwitz

18 février 2024 36 Par France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur







Vivre sous l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale

En fait euh vous vous êtes jeune à l’époque vous avez 17 ans je crois 16 ou 17 ans qu’est-ce que vous faites à ce moment-là tous les Juifs de rouan ont été arrêtés j’étais avec mes parents mon père était chirurgien dentiste euh maman ne travaillait pas et j’avais un frère Qui avait caché dans le Midi parce que on craignait qu’il soit pris pour le travail obligatoire en Allemagne il allait avoir 18 ans et lui il n’a pas eu de gros problèmes grâce à ça il est parti avec une personne qui lui l’a fait Passer la la zone et il a vécu en zone libre.

L’arrestation et la séparation

Tous les Juifs devaient se faire inscrire dans les mairies donc ils avaient tous les papiers et puis mon père était très connu il avait un gros cabinet dentaire dans la rue principale on ne se se cachait pas on Portait l’étoile moi j’allais en classe avec l’étoile je devais aller au fond de la classe je n’avais plus le droit de monter sur l’estrade.

La déportation

Nous avons été arrêtés ensemble emmenés à Drancy et là j’ai fêté mes 16 ans et papa m’a dit je sais pas où on se Rapportte tes 17 ans mais pour tes 18 an je te promets tu auras une belle fête et j’ai attrapé la scarlatine on m’a sorti de Drancy on m’a mis à l’hôpital et ensuite dans un centre où n’y avait que des enfants dont les parents avaient été déportés.

La vie au camp d’Auschwitz

Quand je suis arrivée à Auschwitz, j’ai dit je vais retrouver mes parents et vous ne les avez jamais revus bien sûr ils ont été supprimés tout de Suite parce qu’on a eu quand même des nouvelles oui des convois précédents et il y a eu des convois il n’est pas rentré une seule personne dans le camp sur un train entier.

L’expérience dans le camp

C’était de nous épuiser j’avais eu un sacré caractère je crois et ma devise c’était il mont pas je me le disais tout le temps et ça a été très proche à un moment j’avais une diarée épouvantable j’avais les jambes gelé on a eu jusqu’à – 40 et on sortait le matin euh pendant 1h30 d’appel euh avec cette température je sais pas comment j’ai résisté beaucoup beaucoup sont morts de froid.

La résistance

On sent chez vous quand vous parlez une sorte de fierté d’avoir résisté quand même oui il fallait être en bonne santé cétait le numéro 1 et puis avoir la volonté de pas se laisser aller j’ai eu des moments de découragement terrible parce que – 40 quand vous vous réveillez qu’on vous met dehors à l’appel euh avec les…




Source : France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur | Date : 2024-01-26 18:36:04 | Durée : 00:18:52

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