Une professeure des Alpes-Maritimes instaure une politique sans déodorant ni parfum pour ses élèves
13 septembre 2023
La polémique autour de l’interdiction du déodorant dans un collège de Menton fait couler beaucoup d’encre. Depuis maintenant dix ans, une professeure de SVT du collège André-Maurois demande à ses élèves de ne pas porter de déodorant, de gel ou de parfum avant de venir en cours. En effet, cette enseignante est allergique à ces produits et souffre de réactions inflammatoires au contact de ceux-ci.
Une demande jugée exagérée par certains parents
Cette demande était acceptée par tous sans faillir depuis une décennie, jusqu’à cette rentrée 2023. Des parents d’élèves estiment désormais que cette demande est exagérée et remettent en cause la légitimité de cette interdiction. Ils pensent notamment que les élèves devraient être autorisés à mettre du déodorant lors des cours d’éducation physique.
Un soutien unanime
Face à cette polémique, la professeure est soutenue par la principale de l’établissement, le corps enseignant et la FCPE. Cette enseignante bénéficie du statut de travailleur handicapé, ce qui lui permet d’obtenir des aménagements. De plus, sa maladie est reconnue par l’Éducation Nationale. La principale de l’établissement a d’ailleurs déclaré qu’il n’y avait pas lieu à polémique et a souligné les qualités de cette professeure, la qualifiant de très bonne et très courageuse.
La FCPE rappelle que cette interdiction n’a jamais perturbé personne et propose une solution alternative aux élèves. Elle leur suggère d’utiliser des déodorants sans parfum afin de respecter la pathologie de l’enseignante.
Une situation qui interpelle
Cette polémique autour de l’interdiction du déodorant dans un collège met en lumière la question de l’adaptation des enseignants aux besoins particuliers de certains élèves. En effet, dans le cas présent, il s’agit de permettre à une enseignante de travailler dans de bonnes conditions malgré son handicap.
Il est important de rappeler que cette demande n’a jamais été un problème jusqu’à présent et que les élèves se sont toujours conformés à cette règle sans difficulté. Il semble donc injuste de créer une polémique autour de cette interdiction qui vise avant tout à garantir le bien-être de l’enseignante.
En conclusion, la polémique autour de l’interdiction du déodorant dans un collège de Menton semble démesurée. Cette mesure, mise en place depuis dix ans, vise à garantir le confort et la santé d’une enseignante allergique à ces produits. Elle est soutenue par la principale de l’établissement, le corps enseignant et la FCPE. Il est important de rappeler que cette interdiction n’a jamais perturbé personne jusqu’à maintenant. Il est donc préférable de respecter la pathologie de l’enseignante et de trouver des alternatives telles que l’utilisation de déodorants sans parfum. Cette situation met également en lumière la nécessité d’adapter les conditions de travail des enseignants en fonction de leurs besoins spécifiques, notamment pour ceux reconnus comme travailleurs handicapés.
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