Hommage à la fillette percutée par un motard à Vallauris : son père et la communauté lui rendent hommage

Hommage à la fillette percutée par un motard à Vallauris : son père et la communauté lui rendent hommage

6 septembre 2024 39 Par France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur








Résumé: La douleur d’un père et la souffrance d’une mère

La douleur d’un père et la souffrance d’une mère

Hier, un moment d’intense recueillement a eu lieu au sein de la résidence où vivait la petite Camilia et ses parents à Valoris. À quelques mètres des lieux de l’accident, son père a trouvé la force de prononcer quelques mots : « On m’a dit qu’elle n’a pas souffert, c’est le plus important. Et même dans sa mort, elle n’a pas pleuré. Elle n’a pas pleuré pendant 7 ans, elle n’a pas pleuré quand elle est morte. C’est pour ça aujourd’hui que je refuse qu’on pleure ou qu’on montre de la tristesse, juste par respect pour elle. »

Un soutien dignifié

Des amis de la famille, des voisins, des proches sont venus apporter leur soutien avec beaucoup de dignité. Tous connaissaient de près ou de loin la fillette décédée. Tous les matins, quand on emmène les enfants à l’école, Camilia était toujours près de nous, à courir de partout, à sourire. Elle était pleine de vie. On garde ce souvenir d’elle. C’est une famille connue, avec un petit commerce à Valoris, donc les gens se connaissent à Valoris. C’est une grande famille.

Peine et colère

La famille ressent à la fois de la peine et de la colère. Le père de Camilia avait écrit sur les réseaux sociaux que la décision de ne pas placer en détention provisoire le motard qui a percuté sa fille était incompréhensible. « Merci la justice française », avait-il écrit. Le motard est libre, mais sous contrôle judiciaire. Il a dû rendre son permis, se présenter deux fois par mois au commissariat d’Entibe, avec l’interdiction de se rendre à Valoris et de quitter le département. Le parquet a fait appel de cette décision.

Le père exprime le problème : « Oui, les prisons sont pleines, on ne peut pas les emprisonner. Mais peut-être des peines plus conséquentes, plus lourdes, et peut-être leur faire faire des travaux d’intérêt général, leur faire comprendre que sur la route, la moto, la voiture sans permis, c’est une arme. »




Source : France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur | Date : 2024-09-02 16:07:25 | Durée : 00:02:02

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