Un regard poignant

Autour de la table, de grands élèves très attentifs, tous ayant fui la guerre dans leur pays, l’Ukraine. Ici, ils viennent pour tenter de maîtriser le français.

L’apprentissage du français

Vas-y, tu rencontres des personnes, tu rencontres des personnes que tu ne connais pas, mais pour eux, c’est une nécessité.

Un défi linguistique

Par exemple, l’un d’eux me disait qu’elle a été employée et que parler français a été un bon exercice pour expliquer et tout ça. Trois fois par semaine, ils se penchent sur cette langue très éloignée de la leur.

Les difficultés personnelles

Non seulement à cause de l’alphabet grammatical, mais aussi parce que, étant comptable, elle souligne que la structure des phrases en français est simple, mais la prononciation est très difficile. Derrière les visages, il y a des histoires sombres.

L’œuvre éphémère

À quelques pas des classes, un atelier où est achevée une œuvre éphémère qui sera installée sur la Promenade des Anglais à Nice. Les gens marcheront sur ces ombres pour montrer que les engins qui attaquent, les drones volent tous les jours au-dessus de la tête des Ukrainiens.

L’espoir d’un retour

Les deux frères ont choisi la Côte d’Azur pour son riche passé artistique, mais gardent l’espoir d’un retour en Ukraine. « Oui, je pense revenir en Ukraine quand il y aura moins de bombardements et que ce sera la paix dans les territoires qui sont aujourd’hui sans cesse bombardés, une paix toujours aussi incertaine, deux ans après le début de l’agression russe. »

Source : France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur | Date : 2024-02-24 17:01:01 | Durée : 00:02:12

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